Réclamation

Collection Anne.N

Miss Moneypenny n'est pas contente. Les chaussons, c'etait à elle qu'ils étaient destinés, pour épargner son petit corps dodu pendant sa mue.
Pas de problème,  pas de problème, voilà un charmant modèle à  petits nœuds. Ces chaussons là ressemblent à des espadrilles catalanes, tout à fait indiquées pour danser la Sardane.

Winter lounge

Un écho au winter café chez Catherine Willis.

Aristobule chaussée

Collection Anne N.

  Un très joli modèle de chaussons de laine, création P.F.
Il faut bien ça pour affronter la première neige.

Aristobule couronnée

La petite Meusienne que Prosper avait pris pour un jeune aiglon ( c'est comme un aiglon, mais encore plus petit) est devenue une très jolie reinette non? ( c'est comme une reine, mais encore petite). Sa crête et ses barbillons sont très pimpants, elle peut maintenant faire sa pépète dans la cour, Miss MoneyPenny peut aller se rhabiller. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait, elle est en pleine mue, et dépose des plumes partout.
Miss MoneyPenny a un petit blues.

Ombelle verte

Un dessin aux crayons de couleur .
Ça pourrait être une berce ( Heracleum).
Philippe Fontaine

Galette de coings

 On dirait un peu un cuir épais. C'est une plaque de pâte de coings, prête à être débitée. Et de la gelée en bocal.Ça a parfumé toute la maison.
On dirait une fleur exotique. C'est pourtant une plante" bien de chez nous", rustique et tout.
On dirait un tronc sculpté, c'est pourtant son aspect fréquent.
Tout est beau dans le cognassier ( Cydonia oblonga):  les fleurs, les gros fruits plucheux et parfumés,  le tronc noueux et cordé, et toute  sa cuisine.
Pour Léo qui ne connait pas les coings.

Demain

J'ai commandé le livre de Marie Paule Nougaret, la cité des plantes chez Actes Sud. Je suis très impatiente de le lire. Ses articles réunis dans  l'échappée sont  denses,tendus, émouvants.Tous passionnants. Demain, demain seulement...
Aujourd'hui, en entendant le vent et la pluie dehors, au coin du feu, je me suis réfugiée dans L'année du jardinier de l'écrivain tchèque Karel  Capek, paru à Prague en 1929. Je le connais par coeur ou presque mais le relis comme on retrouve un poème.

Et j'ai lu à nouveau le livre de Sue Hubbel, (Une année à la campagne, chez Gallimard) qui raconte  les aoûtats, les araignées,et les roses multiflora dans le pays des indiens Osages, aux États-Unis.  C'est très drôle et très instructif. Je sais maintenant que les papillons parlent aux chauve-souris, et que je ne suis pas la seule à devoir penser comme une poule quand c'est nécessaire.
Demain , il pourra bien faire beau, je lirai encore.