dimanche 28 juin 2009

rouge courageux



On a contre un des murs du jardin rouge un beau rosier grimpant rouge. C'est un cadeau, on l'aime bien pour ça aussi. Cet hiver le mur s'est ouvert du haut en bas, divisé en deux dans l'épaisseur. Le rosier a complètement été écrasé: on ne voyait , après avoir deblayé le tas de pierres et de terre de bâti, qu'une pauvre tige machouillée, qu'il a fallu couper
Dans la journée, Philippe à rebâti le mur, ni vu ni connu, et aujourd'hui le rosier refleurit.

Toise


Un jardin, ça commence avec quatre pots , non?

jeudi 25 juin 2009

Aire de pavots ratée...





La séance est annulée, le grand opéra n'aura pas lieu. Les rayures de pavots sont un échec! Je m'en doutais un peu, les graines n'ont pas levé assez vite pour supporter la concurrence des herbes. J'avais bien tenté de libérer un peu les jeunes pousses en écartant du pied les graminées les plus proches, mais ça n'a pas suffit, ils ont été étouffés ; mais enfin, je le savais , je le savais: les pavots (Papaver somniferum), les œillettes, les coquelicots (Papaver rhoeas), sont des plantes de terre ouverte, ils aiment les champs remués et libres, ou les décombres.
D'ailleurs il y en a ici qui me narguent, semés tout seuls avant l'hiver, librement installés où bon leur a semblé. Le pavot n'est pas une plante domestique, on a fait les foins...

Roses roses et roses bleues



Deux rosiers à petites fleurs, parmis ceux que j'aime.
Mademoiselle Cécile Brunner, qui s'appuie sur la clôture , mêlée aux graminées (Stipa gigantea) fait de toutes petites roses, du genre de celles qu'on trouve en pâte d'amande sur les gateaux chics.
Et Bleu-Magenta est un rosier liane qui tente de grimper en haut du grand frêne. Ses roses sont aussi toutes petites, ébouriffées, charmantes. Il n' a aucune épine, et fleurit même à l'ombre. Bleu Magenta n'est pas franchement bleu bien sur. Pas de pigment bleu dans cette famille.

lundi 22 juin 2009

Rencontre



Deux palis,c'est le nom que l'on donne en Bretagne à ces grandes ardoises, se dressent en sentinelles au bout du chemin. Ces lourdes peintures ont fait des voyages: elles ont été exposées au musée de Vannes, puis en Auvergne, les voilà Normandes. On les croise tous les jours, on les oublie un peu, j'ai du les photographier souvent,et ne pas aimer les photos, et c'est le regard d' Anne-photographe qui finalement me les fait redécouvrir. Merci Anne.

mardi 16 juin 2009

Ecume




Des onopordons encore, qui emmergent à peine au-dessus des graminées et des colonies de marguerites; et une ronce blanche (Rubus thibetanus) aux feuilles de fougère,et aux tiges blanches. Il y a une étrange ambiance à cet endroit,un peu fantomatique, surtout à la tombée du jour. Les onopordons ne grandissent pas, ils sont cernés par une voute de cornouillers sanguins(Cornus sanguinea),de troênes sauvages (Ligustrum vulgare) et de cépées de frênes et qui leur font trop d'ombre. Le rideau d'arbres dessine un arc sombre, c'est un peu intimidant.

lundi 15 juin 2009

Couverture




C'était donc ça: les fleurs du sureau qu'une rafale a semé sur la mousse du toit. La petite maison du jardin bleu en est toute éblouie.
Le toit de mousse plait beaucoup aux oiseaux: ils viennent prélever de quoi construire plus loin et sèment en passant des graines imprévues. Je pensais trouver la maison habitée, un jour. Ça n'est jamais arrivé, mais je dois recouvrir le toit régulièrement. Les hirondelles ont pris des habitudes.

jeudi 11 juin 2009

Tapisserie


Encore une devinette. Indice: c'est facile. Tout le monde connait, c'est sur!

mardi 9 juin 2009

Caraokécockledoodledoo


Prosper de Camembert est originaire d'Angleterre. Son chant fait très exactement " Cockle-doodle-doo". Vérifiez, comparez : chantez vous-même "cocorico", puis essayez avec Prosper le "Cockle-doodle-doo" anglais. Allez!

Urgences



Non , il ne s'agit pas de série télé hospitalière. Presque: mon imprimante , jeune outil de 2 ans, me crache un rugissement et me laisse en rade subitement. Consulter votre revendeur , me dit -on. Panique, travail en cours, précipitation...Je consulte. On m'assure qu'il est inutile d''espérer une guérison. On me propose une nouvelle machine, encore mieux, encore plus belle qui fait tout, sauf le café. J'hésite,évidemment. Mais je résiste, très en rogne: décidément rien ne va, l'ère du jetable , la consommation à tout prix, le recyclage improbable, enfin tous les qualificatifs me passent par la tête et quelques jurons. Ça m'enerve beaucoup et ça me parait grave.
Heureusement , perdue pour perdue, le Grand Chirurgien de la Villette se penche sur le problème: la voilà sur la table de cuisine, nue et silencieuse. Victoire! après quelques tours de vis et un petit réajustement de caoutchouc(?), la voilà qui repart pour un tour. Ouf. Je travaille plus avec mes crayons qu'à l'écran , mais je ne peux plus me passer d'imprimante. Mais j'aimerais bien la garder un peu plus longtemps. Ça m'énerve encore.

dimanche 7 juin 2009

Beaux restes



Dix ans avant, au musée Mandet de Riom, et à l'Abbaye aux Dames de Saintes.
La sculpture a perdu la tête. Le puits est sous bonne garde.

samedi 6 juin 2009

jolis restes




Allez, il en reste des fraises, malgré la grêle et les poules. Et quelques meringues grâce à elles.

jeudi 4 juin 2009

Miss Moneypenny apprend à lire



Philippe m'a fait une belle terrasse devant mon bureau. Ce sont de grosses pierres épaisses et assez plates, posées sur un lit de sable. Pour ne pas que je me trompe, il a écrit mon nom sur un bloc de béton inséré au milieu de la terrasse, avec du fil de cuivre. Philippe ronchonne un peu, pas trop : ma terrasse est devenue une pépinière pour plantes fragiles: la chaleur des pierres et les joints drainants sont parfaits pour les semis spontanés de Stipa tenuifolia, la douce graminée qui blondit au soleil, de Knautia macedonica, seul refuge maintenant de cette jolie fleur rouge qui n'a pas aimé l'hiver normand, des thyms et de l'origan doré. A l'occasion Miss Moneypenny vient me rendre visite,son caquètement soudain m'avertit. Je lui réponds, on se parle un peu, et je retourne à mes plans,et elle à ses recherches.

Défense de la mara des bois




Les poules ne sont pas très contentes.Dans la fraiseraie, elles ont fait plein de boulot, gratouillé, supprimé les limaçons, englouti des mètres de vers de terre (on leur a pourtant signalé toutes leurs vertus, mais les poules n'ont semblent-t'il pas le sens de la nuance), et voilà qu'on les en exclut...
Une barrière de ganivelles, un épouvantail DDE, un réseau de ficelles, un reste de filet vert, des bouteilles de lait ,un pot de ricoré, et même deux pots de confiture, voilà qui devrait repousser les intrus. La première récolte de fraises est déjà en partie perdue pour cause d'intempéries, alors les oiseaux volants et les oiseaux pondants devront faire demi-tour. Non mais!

mercredi 3 juin 2009

le fenouil, la valériane, et le grand porte-queue



Victoire! ça fait des années qu'on surveille le fenouil qui se ressème partout. Plusieurs fois on y a vu les chenilles, mais ensuite jamais de papillon. Sans explication. Avec Anne l'autre jour, j'en avais vu enfin un,au dessus des toits, j'avais bêtement crié pour ameuter tout le monde, je ne sais pas si le Machaon est sourd ou non , mais il a disparu aussitôt. Et cet après midi, devant mon bureau le revoilà,tranquille, qui butine les valérianes (Centranthus ruber) en compagnie du Moro-Sphinx en vol stationnaire. De temps en temps il se pose sur le fenouil, je suppose qu'il pond,car c'est sur le fenouil qu'on trouve ses belles chenilles. Il s'appelle Machaon ou Grand Porte Queue, il est vraiment superbe.

mardi 2 juin 2009

coups de soleil




Derniers rayons de soleil sur les iris, c'est trop facile , mais je ne peux pas laisser passer ces lumières.De l'autre côté de la maison, le vallon semble s'embrumer. Les Geranium maccrorhyzum forment leur graines.

Palette




Les pastels de l'atelier empruntent leur couleur au jardin. C'est peut être l'inverse.

Sans titre...









Les peintures de Philippe ne se laissent pas faire. Les pastels sous-verre reflètent l 'atelier, l'objectif de l'appareil franchit les surfaces poudreuses, alors que le regard ne s'en préoccupe pas tant. Le grand pastel bleu pourtant librement palpable ne veut pas réveler ses traits, les huiles sont sourdes et aveugles à la moindre pénombre. La peinture de Philippe ne s'aborde pas frontalement. Il lui faut du soleil, et une intention complice.
Ce n'est pas simple.