mardi 2 juin 2009

Sans titre...









Les peintures de Philippe ne se laissent pas faire. Les pastels sous-verre reflètent l 'atelier, l'objectif de l'appareil franchit les surfaces poudreuses, alors que le regard ne s'en préoccupe pas tant. Le grand pastel bleu pourtant librement palpable ne veut pas réveler ses traits, les huiles sont sourdes et aveugles à la moindre pénombre. La peinture de Philippe ne s'aborde pas frontalement. Il lui faut du soleil, et une intention complice.
Ce n'est pas simple.

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